Vox Pop
Le troisième thème de la question ‘Qui parle pour l’Europe?’ abordée dans l’édition 33 du magazine Vista (lire l’introduction de l’édition ici, le premier thème ici et le deuxième thème ici – lire l’édition complète en anglais ici)
De quelles manières vous, ou votre agence/église, apportez une contribution distincte pour présenter une vision ou aborder un défi pour la mission en Europe ?
En répondant à cette question, les personnes interrogées ont démontré une vaste gamme d’approches et de contributions à la mission en Europe. Certains voyaient une de leurs contributions clés comme étant une capacité à rassembler les gens, comme « une conférence annuelle rassemblant des responsables de tout le continent » (Daniel Costanza de la Communion pentecôtiste européenne) ou « un groupe de réflexion de responsables nationaux, » comme communiqué par Raphael Anzenberger, dont l’organisation rassemble déjà des responsables de 16 pays européens pour discuter ensemble de stratégie de mission.[1]
Frank Hinkelmann de l’Alliance évangélique européenne expliquait comment la contribution unique de l’alliance équipait les Alliances évangéliques nationales et les aidait à « établir des réseaux et des groupes d’intérêts spéciaux dans leurs pays afin d’atteindre leurs compatriotes. » D’autres confirmaient cet accent mis sur le fait d’équiper les gens afin de travailler dans leur propre culture – par exemple la Fondation baptiste européenne a équipé quelques 250 personnes pour implanter des églises dans leur propre culture, et le rôle de la Fondation est de pourvoir un soutien à l’œuvre indigène. Approximativement, 15.000 nouveaux croyants sont signalés comme étant le fruit de cette initiative.
D’autres mettaient l’accent sur leur rôle en créant des partenariats – et étaient désireux de souligner l’authenticité de tels partenariats. John Gilberts de Greater Europe Mission (Mission de la Grande Europe) décrivait comment ils créaient des partenariats d’église à église et, avec 70 ans d’expérience, « ont un rôle unique pour rassembler effectivement des églises américaines et canadiennes pour les meilleurs ministères sur le terrain en Europe. » L’élément clé est la capacité de Greater Europe Mission à « lisser les problèmes interculturels et aider les deux camps à éviter les typiques ‘bosses sur la route’. » Les représentants des églises de migrants et des mouvements de la diaspora insistaient aussi sur l’importance des relations, spécifiquement bilatérales et équitables. Samuel Cueva, du Mouvement « Misión para el Tercer Milenio » (Mission pour le troisième millénaire) expliquait leur travail pour « développer des ponts de mission bilatéraux pour l’accomplissement de la mission de Dieu dans tous les continents, et la promotion d’une théologie de collaboration missionnaire réciproque. » Cette réciprocité était vue comme essentielle et il était considéré nécessaire d’être intentionnels pour œuvrer dans cette direction, comme dans le cas des partenaires de mission latino-américains en Europe, selon les exemples de Cueva. Avec une perspective étrangère sur l’Europe, Jeff Carter soulignait aussi l’importance du « respect filial » et du « support mutuel. »
Certains exemples spécifiques étaient également donnés : Richard Bromley de ICS voyait leur contribution distincte comme une « agence de frontière poussant toujours… stimulant l’église (anglicane) à s’adapter et à atteindre fidèlement ce qui est, et non ce qui était. » Dr. Harvey Kwiyani, responsable de programme de maîtrise sur le Christianisme africain à l’Université Liverpool Hope, expliquait comment sa focalisation est sur l’apport d’une formation interculturelle aux Chrétiens de la diaspora au Royaume-Uni et à travers l’Europe. Et Joke Haaijer de OneHope voyait leur caractéristique comme étant « d’activer les églises pour la mission auprès des enfants et des jeunes. »
Globalement, nous voyons une vaste gamme de contributions en vue de présenter une vision pour la mission en Europe, y compris faciliter, améliorer la communication, équiper, s’associer, stimuler, former et mobiliser.
Ecrit par Chris Drucker, Joanne Appleton et Jim Memory pour Vista Magazine
[1]pour plus d’information : nc2p.org
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